Amplificateurs Marshall

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Quelques uns des Marshall qui sont passés sur le billard:

Marshall JCM800 Superbass

Cet ampli pourrait passer pour un bon vieux 2203 Master Volume mais il s’agit de la dernière incarnation des Marshall Superbass. Alors que les premiers modèles ne différaient des Superlead que par quelques composants, ils ont évolué au cours des années 70 pour inclure un préampli à plus faible gain et un circuit de tonalité de type Baxandall. Ce dernier modèle est basé sur ce design avec en plus un contrôle de medium semi-paramétrique et un contrôle « slope » pour creuser les mediums.

Le son produit est assez plat et retenu (parfait pour la basse), avec un contenu en médiums qui est un peu supérieur à ce qu’on a l’habitude d’entendre dans un amplificateur pour basse. L’efficacité et la progressivité du contrôle de "slope" sont relatives et la puissance de 100W clean peut être limitée pour pas mal d’applications. Le résultat est plutôt efficace pour la basse mais la forte compétition des années 80 et les limitations de ce Superbass ont signé la fin de sa lignée dès l’arrivée de la gamme JCM900. Marshall n’a d’ailleurs pas sorti d’amplificateur à lampes pour basse à part le VBA400 depuis vingt ans. Peut-être est-il temps de relancer les Superbass ?

Marshall 1962 Bluesbreaker

Ce 1962 fait partie de la série de re-issue de Marshall des 90's. L'exactitude du circuit de cet amplificateur par rapport à son inspirateur a été largement débattue, mais il est indéniable qu'il est capable de produire d'excellents sons typiquement rock et blues. Il est par ailleurs très bien construit avec des embases de lampes sur châssis et des potentiomètres de qualité. Comme avec les originaux, l'enceinte n'est pas assez profonde pour permettre aux fréquences basses d'être correctement reproduites et il peut être intéressant de le connecter à une enceinte fermée supplémentaire pour un son plus épais. Néanmoins, si le 1962 est principalement utilisé pour des parties lead, l'équilibre du son est très bon. Pour obtenir un son crunch, il faut bien sûr pousser l'ampli qui produit alors un son dont la fluidité est en partie dû à la compression induite par l'utilisation d'une lampe redresseuse.

Ce Bluesbreaker avait besoin d'un sérieux entretien suite à son passage entre les mains d'un bricoleur malheureusement inexpérimenté. Il avait par ailleurs besoin d'une nouvelle paire de lampes de puissance en remplacement des 5881, modèle très prisé par Marshall dans les 90's mais peu fidèle au modèle original (KT66). Le trémolo de l'ampli produit un léger buzz lorsqu'on connecte le footswitch et que l'effet n'est pas utilisé, mais c'est un petit prix à payer pour un très bon son 100% Rock'n Roll.


Un Marshall JTM45, en super état, malgré quelques petites modifs sur lesquelles je vais revenir. Celui-ci n'a eu qu'un seul propriétaire: Geoff, l'un des deux patrons du Live Music Shop à Peterborough (UK). Cet ampli ne fonctionnait plus du tout et un réparateur avait suggéré que le transfo d'alim était mort. L'ampli était destiné à être envoyé à Marshall UK pour réparation lorsque je l'ai heureusement intercepté. Geoff m'a fait confiance et j'ai réparé cette merveille sans avoir à changer ce bon vieux transfo.

Bien que dans un état incroyable pour son âge, on peut voir que l'ampli a subit quelques modifs. C'est en fait le SAV de Marshall UK (l'usine de Milton Keynes) qui avait installé précédemment un connecteur d'alim IEC, mais aussi des entrées Jack du type JCM 800!! Hérésie! Ils auraient au moins pu mettre des prises type années 60. On en trouve encore trés facilement. Comme quoi, c'est vraiment des gorets chez Marshall quand ils s'y mettent...

Les connaisseurs parmis vous auront repéré le panneau arrière en plexi blanc et la sortie HP unique qui indique que c'est un modèle de transition.

Superbass 1992N de la fin des 70s, grillé par un adepte du fusible en papier alu et réparé par mes soins. Le transfo d'alim était mort mais j'ai réussi à trouver un remplacement de grande qualité pour une somme rondelette... Geoffrey de El Gato en est maintenant l'heureux propriétaire. Une puissance qui fait littéralement peur et des basses aussi rondes et fermes qu'une belle paire de fesses. Je n'aurais peut-être pas dû le vendre...

Mon half-stack 1959 Super Lead. Mon tout premier ampli à lampes en fait. Un propriétaire mal luné a décalé les interrupteurs pour insérer un master volume qui d'ailleurs n'était pas câblé. On en a pendu pour moins que ça. Au moins, ça m'a permis de ne pas le payer trop cher. Il date de 1973 et il est câblé point par point. Je ne fais plus de concerts avec car il a déjà pas mal vécu et il est de toutes façons bien trop puissant. C'est mon premier ampli à lampes et c'est sans aucun doute le plus beau!

Tant qu'on parle de Marshall, voici un 2104, le premier combo avec un master-volume de la marque anglaise. Il fait 50W et c'est donc l'équivalent d'une tête 2204 période JMP. Il est équippé de 2 Celestions badgés Marshall: ce sont en fait des G12 65. Ces HPs ont un son plutôt moyen à faible volume, mais quand on pousse un peu l'ampli, ils donnent toute leur mesure.

Cet exemplaire vient de l'époque à laquelle on se relâchait un peu chez Marshall. Il n'y a pas de grid-stoppers ou de snubbers sur les lampes de sortie. Le résultat est que avec des lampes de l'époque, ça fonctionne sans trop de problème, mais avec des lampes moderne, on se récupère de bonnes vieilles oscillations qui font HURLER l'ampli dès qu'on monte un peu le son. Et ça c'est dans le meilleur des cas, dans le pire, on grille les lampes. Une fois ce défaut corrigé et quelques petite modifs pour éviter les aigus surabondant de ces modèles, ça ronronne gentiment...

Star des années 80, le Marshall JCM 800 2210 a plus ou moins bien vieilli. Ces deux amplis, tête et combo, appartiennent à Loran des fameux Toxic Waste et son passés chez moi pour une petite révision et un changement de lampes trop longtemps repoussé.

Il existe en réalité 2 versions assez différentes du 2210. L'aspect extérieur était identique mais la conception des 2 canaux n'était pas du tout la même et le son était en conséquence différent. Ces 2 amplis sont de la deuxième génération (même circuit donc), mais leur câblage est tout à fait différent: celui du combo est propre est logiquement réalisé, celui de la tête est un peu erratique. En conséquence, le combo est beaucoup plus silencieux alors que la tête buzz un peu si on pousse le gain du canal saturé.

Peu le savent mais, comme pour les Marshall Jubilee, la saturation est générée dans ces amplis par des diodes, et non pas par les lampes. Les diodes ne me posent pas de problème existentiel vu que j'abuse d'une Tube Screamer en temps normal, mais le résultat est bien moins réussi que sur la série des 2550. Ici, sa sonne comme si on mettait une Boss DS1 dans le canal clair: ça plaît à certains, moins à d'autres. En plus, le canal clair repisse assez fort dans le canal saturé si le contrôle de volume du premier est au delà de 12h00. Pas terrible pour le produit phare d'une marque connue, même dans les années 80...

Bref, comme les JCM900 DR, le 2210 et ses dérivés sont des bons amplis pour certaines applications mais sont plutôt à éviter si on est à la recherche d'un son au dessus de la moyenne. Si on recherche un son punk 80's agressif ou qu'on veut jouer du Warrant, là, pas de problème. She's my cherry pie... I think not.

Plutôt boudée lors de sa sortie en 1987 à l'occasion du jubilé d'argent de la reine Elizabeth, la série Silver Jubilee de Marshall est maintenant l'une des plus connues grâce à notre ami Slash des GnR. Elle est utilisée par d'autres rockers des ondes FM comme John Frusciante des Red Hot, Iggy Pop himself (période Naughty Little Doggy), ou les Black Crowes.

Cette série est vraiment à part chez Marshall. Le circuit et le son qui en découle sont vraiment différents de ce à quoi on peut s'attendre en se branchant dans un des autres amplis de la marque. Ce Marshall 2550 a beaucoup de basses, ce qui lui donne un son assez moderne, et son équalisation est très efficace. Comme sur les JCM800 à deux canaux ou les JCM900, la distorsion n'est pas générée par les lampes mais par des ponts de diode, et, coup de bol, cette fois-ci le résultat est plutôt bon. On a donc 2 sons, un Clean et un Lead, avec un seul réglage de gain pour les deux. Il faut donc faire des concessions, mais ça ne pose pas trop de problème dans la pratique. Le canal clean peut devenir "crunch" en tirant sur le potard de gain, mais là c'est beaucoup moins réussi. De plus, dans ce mode le son du canal Lead est "accidentellement" affecté: le son perd pas mal de punch.

Comme sur tous les Marshall de l'époque, le "bright cap (le condensateur qui shunte le contrôle de gain pour booster les aigus à bas volume) rend le son bien trop strident pour des réglages de gain modérés. On l'enlève généralement sur les 2203 et affiliés, mais il est ici indispensable de le garder car il contribue à la signature sonore de l'ampli. Il faut simplement dessouder l'une de ses pattes et mettre une résistance de 220-330kOhm en série. C'est simple et ça vaut vraiment le coup si on ne joue pas tout le temps avec le gain à fond.

Accessoire indispensable, et pourtant si rare, du Marshall Silver Jubilee: le tea mat Marshall qui permet de poser son mug sur l'ampli sans risquer les disgracieux ronds marrons qu'on trouve sur certains d'entre eux. So british!

Le Marshall 1936 qui est juste en dessous est issu d'une commande spéciale de mon ami Luke, anciennement gérant du Live Music Shop à Peterborough (UK). Les couleurs custom de ce type ne sont pas rares chez Marshall, mais cette enceinte utilise en plus le liseré doré de la gamme 30th Anniversary. Je pense pouvoir dire qu'avec cette combinaison, il est unique au monde. Et il se marie parfaitement avec la tête Silver Jubilee.

Ca faisait un petit bout de temps que je n'avais pas mis les mains dans un Superlead (modèle 1959) et celui-ci est un très bel exemplaire de ce modèle qui a grandement contribué à l'histoire du rock. Durant la première moitié des 70's, c'était LE standard du Rn'R. On en croise quelques un en France mais en Angleterre, ils sont tout simplement partout. Il y a encore 10 ans, les magasins britanniques n'arrivaient même pas à vendre leur 1959 en occase à £250. Ils s'empilaient littéralement dans les bouclards!

Les temps ont changé et les prix aussi. Néanmoins, ils sont peu utilisés en concert car leurs contrôles de volume sont inexploitables: on passe du tout au rien juste en regardant le potard de travers! C'est justement le problème de ce 1959 de 1976 qui appartient à Seb des Nelly Olson. Il n'avait quasiment pas été utilisé depuis le début des années 80 et Seb voulait enfin en faire quelquechose: il avait donc décidé de lui faire installer un master volume. Il est assez courant pour les techniciens à la petite semaine (même ceux qui officient en magasin) de rajouter des potentiomètres de master volume à la place des entrées ou pire, en perçant des trous dans la façade. non seulement je ne pratique pas ce genre de "tuning" mais je le désapprouve: il est stupide de dévaluer un ampli de cette mouture et il existe des solutions bien plus élégantes et réversibles.

J'ai donc modifié ce Superlead en remplaçant l'un des deux contrôles de volume par un master, et en adaptant le deuxième pour le faire agir sur les deux canaux simultanément. L'ampli reste ainsi intacte d'un point de vue cosmétique, mais aussi du point de vue du cricuit de chaque canal. On peut toujours les utiliser séparemment ou les coupler pour un son plus équilibré. Le circuit du 1959 sonne bien sûr le mieux lorsque l'ampli est poussé dans ses derniers retranchements: c'est le son rock classique. Mais grâce à ce design de master volume, on garde le grain mythique en évitant de faire saigner les oreilles du public.

On continue avec les modèles emblématiques de notre ami Jim avec le 4010 qui est tout simplement la version combo de la fameuse tête 2203 (2204 pour être exact étant donnée la puissance de 50W). Un petit changement de lampes et la réfection des sorties HPs nous font de cet ampli un petit monstre d'agression Rock'n Roll. Le format ultra-compact avec un seul HP de 12 pouces (G12T75, G12M70 ou G12-65 selon les époques) ne fait pas tout à fait honneur à l'ampli: ça manque cruellement de coffre et les aigus sont un peu agressifs. Mais il suffit de connecter la deuxième sortie à un bon 4x12 ou un 2x12 et on a du mal à s'arrêter de jouer.

Si on considère cet ampli comme une très bonne tête équipée d'un haut-parleur pour dépanner, cela fait du 4010 un des JCM800 les plus désirables...